Thailande

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La faune et la flore

La Thaïlande est un pays de forêts, de prairies d’arbustes et de zone humides et tout comme dans le reste de l’Asie tropicale, la majorité de la végétation en Thaïlande est associée à deux types de forêt tropicale c’est à dire la forêt de mousson et la forêt de pluie où la pluie tombe plus de 9 mois par année. La forêt de mousson, principalement concentré au Nord et au Nord-Est de la Thaïlande occupant le quart des forêts naturelle du territoire, est reconnu pour la particularité de ces arbres à perdre leurs feuilles durant la saison sèche dans le but d’assurer une réserve d’eau. En ce qui concerne les forêts de pluie, généralement contenue au Sud, elles représentent un vaste étendu vert toujours en santé abritant un grand répertoire de végétation et d’animaux. Bien qu’elles possèdent leurs spécificités, les forêts se composent en grande partie d’arbre tel que le Teck et les arbres producteurs de bois et de résine de la famille des « Dipterocarpaceae » ainsi que de bambou, de palmier et de nombreux types de fougères comme dans le reste de l’Asie du Sud-Est. Ainsi, couvrant près de 25% du territoire Thaïlandais, la zone de forêt naturelle accorde à la Thaïlande le 44erang des pays ayant le plus de surface de forêt.

Forêt de mousson
Forêt de pluie

Toutefois, depuis le milieu du XXe siècle, lorsque les forêts recouvraient plus de la moitié de la surface du territoire, la superficie totale des terres couvertes par les forêts est en constante diminution en raison de la mauvaise gestion, de l’exploitation forestière excessive et du déboisement pour l’agriculture et les plantations d’arbres. Malgré cette dangereuse réalité, la Thaïlande possède toujours encore son riche héritage naturel dû à sa multiplicité géologiques et climatique comptant quelques 27 000 espèces de plantes et de fleurs ainsi que 1000 variétés d’orchidées lui donnant le titre du 13e pays du monde disposant d’une des plus grande richesse végétale. Cette richesse végétale est tellement grande qu’elle participe considérablement à l’économie locale a travers l’industrie de l’Orchidée mise en place, dû a leur abondance, dans les régions de Chiang Mai, de Kanchanabur, Nonthaburi, Ayutthayya, Pathumthani, Chonbur, Ratchaburi et de Bangkok

La flore la plus connue de la Thaïlande sont donc les arbres fruitiers, les bambous et la grande variété de fleurs expliquant par le fait même le symbole floral national de l’Orchidée du pays. 

l’Orchidée, le symbole de la Thaîlande

Dans le cas de la faune, l’État Thaïlandais à réalisé d’innombrables efforts en créant 102 parcs nationaux dans le but de protéger les espèces menacées malgré qu’une grande partie fassent encore l’objet de capture ou de dressage forcé dans un but touristique. Toutefois, il demeure encore, dans les zones sauvages, une grande diversité d’espèces de cervidés, d’oiseaux, de primate tel que le Gibbons ou les Macaques et une centaine d’espèces de serpent dont le fameux python réticulé . Sans compter les rives et les coraux de la côte d’Andaman et des îles Surin et Similan abritant près de 600 espèces de poissons.

Comme pour la flore, la faune dépend du climat et des conditions géographiques des régions Thaïlandaises. La région comprend deux sous-régions dites “zoographique”, soit la sous-région indochinoise et la sous-région sondaïque. La frontière entre les deux, séparé par la “l’Isthme de Kra” au sud de la Thaïlande, représente une véritable frontière imaginaire pour de nombreuses espèces végétales et surtout animale. De ce fait, dans la moitié Nord de la Thaïlande, la faune indigène est principalement d’origine indochinoise, tandis que dans la moitié Sud, la faune est d’origine sondaïque, c’est-à-dire qui peuplent la Malaisie et l’archipel indonésien. Sa physiographie incluant le relief, les plaines, les littoraux, les réseaux hydrographiques et la composition des sols ainsi que les influences climatiques explique la variété de ses écosystèmes.

Carte de répartition biogéographique actuelle de la faune du Sud-Est asiatique

Il est à noter que l’attribution de ces espèces en sous-régions n’est qu’une représentation actuelle. De nombreuses espèces animales sont ou étaient communes aux deux sous-régions zoogéographiques et ont pu étendre leur territoire vers le Sud ou vers le Nord lors des changements environnementaux amenés par l’homme et des régressions marines provoqués par les changements climatiques.

Ainsi, la Thaïlande compte aujourd’hui environ 70 grands mammifères encore présents sur son territoire dont 14 primates, 36 carnivores, 1 proboscidien, 2 ou 3 périssodactyles, 13 artiodactyles, 2 pholidotes et 2 hystricidés. Parmi ces carnivores, nous y trouvons le tigre d’Indochine, dont il resterait moins de 150 individus dans la nature, le léopard, l’ours du Tibet, le chacal doré et le dhole. On y dénombre également le tapir, le sérow, l’ours des cocotiers et le rhinocéros de Sumatra. Toutefois, seuls les muntjacs, un type de cerf, et les sangliers semblent encore abondants puisque 30 des espèces de mammifères sont sur la liste des espèces en danger.

Photo d’un Muntjac (cerf) et des Dholes Thaïlandais

La Thaïlande est également riche en espèces d’oiseaux, avec plus de 1000 espèces enregistrées principalement dans la péninsule Sud. Par contre, en raison de la perte de ces habitats due a l’intervention humaine, la survie des oiseaux présent en Thaïlande est menacée. L’Herpetofauna, c’est-à-dire la branche qui traite des amphibiens et des reptiles, y est également riche comptant jusqu’a 313 reptiles et 107 amphibiens. Les deux espèces de lézard les plus populaires souvent exposés dans les hôtels sont le “tuk-kae”, représentant un gros gecko, et le “Jing-Jok” désignant un petit lézard. La faune marine y est d’autant plus riche de par la position Thaïlandaise, se trouvant au bord de la mer d’Andaman et du golfe de Thaïlande, et de ses nombreux cours d’eaux et fleuves traversant le territoire.

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